Le coach-thérapeute cherche à amener un changement dans la perception de son patient : l’objectif n’est pas tant de comprendre ce qui se passe dans la réalité que d’élaborer une vision des problèmes qui permette aux personnes (…) d’élargir le champ de leurs possibles. C’est grâce aux intersections entre différentes constructions du réel qu’un changement peut survenir L'intervention s’articule autour de trois dimension :
Les interactions positives entre deux personnes provoquent une résonance entre leurs cerveaux, par exemple des signes de synchronie dans leur insula, une aire cérébrale dédiée notamment aux émotions et à la conscience du corps, et activée lors des interactions sociales. Plus il y a d'écoute, de connivence, en résumé, d'amour, plus le couplage entre les deux cerveaux est fort. Cela a aussi été montré en psychothérapie : lorsqu'il existe une bonne alliance entre thérapeute et patient, les ressentis réciproques et simultanés de congruence émotionnelle correspondent aux moments précis où la conductance électrique cutanée (indice du niveau de stress ou de détente ressentis) est la plus basse, témoignant d'un effet apaisant de la qualité relationnelle sur le nerf vague . Cette co-construction d'un lien positif est considérée par certains chercheurs comme « un seul acte accompli par deux cerveaux ».
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