Il est des mythes universellement répandus dans la communauté des coaches et thérapeutes. Parmi les deux plus agaçants, les prétendus pourcentages du non verbal dans la communication et le fameux “cerveau droit/cerveau gauche”.
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Je vous recommande le site de Jean-Jacques Wittezaele, co-fondateur de l'Institut Gregory Bateson (IGB) et auteur de quelques bouquins incontournables sur Palo-Alto (se reporter à l'article Bibliographie).
http://www.ecologie-esprit.com/plus.php Cerveaux & Psycho #106 (2019/01)
Quand la norme de "santé mentale" repose sur trois biais cognitifs, donc sur des perceptions déformées. "… le débat sur le lien existant entre l'illusion de supériorité et la santé mentale est encore ouvert. La psychiatrie considère «l’estimation cognitive», c'est-à-dire la capacité à faire des estimations quantitatives, y compris de ses propres capacités mentales et physiques, comme un présupposé nécessaire à une bonne santé mentale. Mais en 1988, Shelley Taylor, de l'université de Californie à Los Angeles, et JonathanBrown, de l'université de Washington, ont battu en brèche cette conception. Selon ces deux chercheurs, les personnes en bonne santé mentale« subissent» trois biais cognitifs :
"Savoir que nous sommes les artisans de notre propre malheur, mais comprendre que nous pourrions tout aussi bien construire notre bonheur." Pour Watslawick, théoricien et vulgarisateur prolifique de l’école de Palo-Alto, tous nos problèmes viennent des modèles mentaux, des cadres de référence que nous utilisons pour donner du sens à ce que nous vivons. Comme l’explique son élève Giorgio Nardone dans "Chevaucher son tigre": "Pour redresser une chose, il faut d'abord apprendre à la tordre davantage". Employant une démarche paradoxale pour nous apprendre à être un peu plus heureux, Watslawick décrit de manière humoristique dans "Faites vous-mêmes votre malheur" plus d’une dizaine de moyens de renforcer sa maîtrise à construire son propre malheur. Être malheureux est certes à la porté du premier venu. Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre malheur sont des techniques qu'il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas. Considérons quelques exemples des conseils de Watslawick pour mieux faire notre malheur…
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